Sacré Eléazar !!! Il sait particulièrement bien mettre le foutoir là où le bon sens voudrait que l'on y réflechisse à deux fois. Il est soupolait et déteste franchement se faire marcher sur les pied. Son prénom, il le tient du frère d'un certain Judas Macchabée. S'il ne sagit pas du Judas des apôtres entourant le Christ, l'idée d'un parallèle vient très vite à l'esprit lorsque l'on découvre la propention du lascar à tenter de désarçonner le roi en place (Enzo).Et lorsque l'on sait que Judas Macchabée, aidé de ses frères, lutta âprement pour la libération du peuple juif du joug syrien, on comprend toute la portée symbolique que les parents de cette hyène intrépide ont souhaité insufler dans le prénom de leur enfant. Enfin, intrépide, c'est un bien grand mot parce que le père Eléazar, il n'a pas toujours les... mots pour affirmer sa supériorité.Ce qu'il aimerait avant tout, c'est devenir calife à la place du calife. Oui, bien sûr, on a déjà vu ça quelque part, mais si vous observez bien autour de vous, vous vous rendrez compte que des gens comme ça, et ben, y'en a à la pelle. Et c'est toujours désagréable d'avoir en face de soi quelqu'un qui vous prend pour un cave rien qu'en regardant vos chaussures, non ? Quoiqu'il en soit, Eléazar, il a ça dans le sang. Il se rend bien compte que son attitude n'est pas toujours la bonne, et c'est ce qui le rend attachant, mais, en général, il s'en rend compte un peu tard. Quand le mal est fait... Et comme il n'est pas vraiment de taille à s'attaquer à Enzo, pas fou, le bougre prend de l'assurance en se plaçant devant Simbad qui, lui, ne craint rien d'un vulgaire lion à la manque, pédant et prétentieux. C'est pas très honnète comme attitude, mais ça ne marche pas trop mal. Eléazar la tête, Simbad les jambes, les deux font la paire et forment contre la gouverne du désormais roi chauve un excellent contre-pouvoir. Les autres habitants de cette partie de la jungle étant décidemment un peu trop mou pour dire non de temps en temps.

 
   

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